lundi 25 février 2013

MYTHES ET SYMBOLES DANS L'IMAGINAIRE CRÉATIF

COMMUNICATION RIC V



 
MYTHES ET SYMBOLES

DANS L'IMAGINAIRE CRÉATIF




SÉMIOLOGIE DESCRIPTIVE

DES MÉTAPHORES SYMBOLIQUES

NUMÉRIQUES, MYTHOLOGIQUES, ÉROTIQUES,
ARCHITECTURALES, CINÉMATOGRAPHIQUES,
IDÉOGRAPHIQUES, ETC.


« Une voie et soixante-dix voiles »


« La vérité est verticale »
 



SOMMAIRE de la Communication RIC V

Introduction à une symbolique expérimentale

1 - Valeur descriptive des Nombres
2 - Valeur expressive des phonèmes
3 - Valeur descriptive expressive des signes idéographiques et sténographiques

A - Les signes de base          B - Les signes sténographiques
  4 - Valeur des métaphores sculpturales et architecturales
  5 - Valeur expressive de la symbolique érotique
6 - Valeur expressive de la symbolique mythologique religieuse
7 - Valeur expressive de la symbolique animale
8 - Valeur expressive de la symbolique des couleurs
9 - Valeur expressive des psychodrames initiatiques

(NOTE : La valeur expressive de la gestualité chorégraphique est insérée dans le chapitre
sur l'intelligence du corps de « l'espace d'ouverture ».)
LIENS et AXES de RECHERCHE pour aller plus loin

Les figures mentionnées dans le texte n'apparaissent, pour des raisons techniques, que dans les versions en PDF téléchargeables.
                                                                                                                                                



INTRODUCTION


À UNE SYMBOLIQUE EXPÉRIMENTALE



C'est sur la base des thèses avancées dans notre descriptive du réel, exprimée par notre modèle quantique théorique, que nous définirons les valeurs symbologiques des nombres, des phonèmes, des symboles idéographiques, des métaphores architecturales et, dans une communication ultérieure, des métaphores chorégraphiques, etc. Nous demanderons au lecteur, pour la bonne intelligence de ce qui va suivre, de garder à portée du regard l'organigramme où se trouve exprimé le plenum énergétique fondant toute la réalité phénoménale.

Rappelons brièvement que le plenum énergétique est fait d'un seul élément unique mais possédant plusieurs phases, plusieurs modulations fréquentielles. Et ce, dans une structure gigogne. Chaque phase engendre l'autre. La plus énergétique engendrant, bien sûr, la moins énergétique. Les deux principaux ensembles phasiques sont les Energies supra-luminales d'une part, et, d'autre part, les Energies infra-luminales. Ils sont sans égalité et ne sont séparés et contraires qu'en apparence, comme les deux pôles ou les deux sexes... C'est leur réunion nécessaire qui soutient la voûte. Il n'y a pas de division, d'opposition absolues mais uniquement des différenciations énergétiques et des modalités d'action différentes.

Dans le texte-tresse universel, le premier ensemble supra-luminal est, de par la structure gigogne, le centre fécondant, et le second, l'enveloppant, toute la fécondité de la matière. Leur réunion implique tout l'enchaînement phénoménal. Sur l'échelle énergétique, l'énergie porteuse de la fréquence vibrationnelle la plus élevée (Vibration d'Extrême Lumière ou V. E. L. ) est la «première », celle porteuse de la fréquence la plus basse est la « dernière » (Vibration d'Extrême Matière ou V. E M.). V. E. L. est donc le « plasma » supraluminal d'intensité extrême. Au cœur de tous les autres plasmas, il se trouve qualifié d'animateur et de vivificateur universel, de Matière initiale, d'intarissable source, se suffisant à lui-même, pénétrant tout, etc. Son efficience génératrice - semence active (mais in-visible à nos sens accordés uniquement au spectre infra-luminal) est le fondement de la naturéalité. Quant à la structure universelle, nous la définirons comme étant l'Ensemble unique (infini) des entiers variables.


A chacun de nos axiomes exprimés précédemment, nous ferons correspondre un nombre, un phonème, un symbole idéographique, un mouvement chorégraphique, etc. Chaque signum par conséquent porte en lui-même sa définition et ses correspondances extensives. Il signifie un concept par rapport à un référent axiomatique déjà dûment défini, vérifié et validé. Et le lecteur-chercheur, pour mieux saisir les nuances et les implications cognitives, devra constamment se reporter aux chapitres précédents, base de notre présent travail. Les exercices abstraits, sans être des exercices de haute voltige, que nous proposerons au lecteur-chercheur dans ce cahier ou les suivants, requerront toute son attention. Ce sont des exercices d'esprit pour la compréhension de la structure de la réalité et qui vont servir de fondement aux travaux des ateliers de recherche sur l'espace d'intelligence et d'ouverture...

Le lecteur remarquera que les signes que nous emploierons sont universels, c'est-à-dire qu'ils sont constants, permanents dans leur sens, leur graphisme et leur portée. Nous les retrouvons dans toutes les traditions, dans toutes les écritures du monde, dans toutes les architectures fondamentales, dans toutes les chorégraphies, exprimant les mêmes réalités fondamentales - quoique sous des noms ou des affabulations mythologiques différentes. L'histoire substitue souvent un signum à un autre, mais sans en supprimer le signifié original qui les fonde tous deux. Il n'y a pas de correspondances fortuites. L'universalité de ces signa exprime une présence indéracinable dans le subconscient collectif. Notre rôle s'est borné à les faire ressortir, à les exprimer logiquement, appuyés sur des données les plus récentes et les informations précises qui ont manqué à d'autres. Dans ce cahier, nous ferons état des diverses corrélations symbologiques qui sont parvenues à notre connaissance, des équivalences, des analogies, formant, toutes, un faisceau d'évidences remarquable.

Pour mémoire, voici un descriptif du Plenum énergétique relatif à notre modèle quantique théorique exposé précédemment. LIEN.



V - 1 - VALEUR DESCRIPTIVE DES NOMBRES



Le nombre, habituellement, est quantité pure, chiffre. Il se décompte et s'épuise dans la précision quantitative des calculs. Pour nous, dans ce travail, il est symbolique, c'est-à-dire de qualité pure. Et sa portée est dans sa découverte. Il est non plus l'expression qui le traduit mais la fonction qui le définit. Il révèle, par analogie et corrélations, la texture des universaux structuraux de la réalité intégrale. Il raconte l'histoire de l'Être en devenir. Le nombre est la voix de l'intelligence discursive la plus proche de l'expérience intuitive. Chaque nombre est ainsi considéré comme archétypal, un entier naturel, un nœud de relations fondamentales. Il commande à une réalité phénoménale précise car en chaque nombre agit une loi, un principe structural, des universaux opérationnels.


Les nombres fondamentaux sont les premiers : Point ٠, ⓵, ⓶, ⓷, ⓸, ⓹, ⓺, ⓻, ⓼, ⓽. En fait, c'est l'unité qui se démultiplie et il n'y a qu'un seul nombre, qu'un seul germe qui s'écrit ⓵> ⓶ > ⓷ > ⓸ > ⓹ > ⓺ > ⓻ > ⓼ > ⓽. On ne peut démembrer l'unité. Elle s'autodivise en séquences solidaires liées organiquement. L'ensemble des nombres forme le ⓾. Le Tout. Le zéro, le néant, n'existe pas, le rien ne pouvant exister, ne pouvant être fondé.

Les nombres premiers expriment les universaux absolus. Ils ne se succèdent qu'en apparence. ⓵ n'est le successeur que de lui-même. Il est sa propre racine. ⓶ n'est pas le successeur de ⓵, ni ⓷ de ⓶... Chaque nombre vit une existence simultanée synchronique. Les nombres représentent, axiomatiquement réglés, la structuration séquentielle différentielle de l'univers-tout et les lois structurales énergétiques qui fondent l'architecture de l'Ensemble universel. Nous pouvons alors écrire la relation suivante (Figure 217), ⓾ étant l'ensemble dynamique résultant. Entre le ⓵ et le ⓾, la seule distance est celle du regard.


Tout est contenu dans les 4 premiers nombres ⓵+ ⓶ + ⓷ + ⓸ = ⓾. Chacun implique l'autre, chacun est la transformée du précédent. ⓵ ➱ ⓶ ➱ ⓷ ➱ ⓸ ➱ ⓾. Ce qui veut dire que ⓵ ne peut être sans ⓶, ni ⓶ sans ⓷, ni ⓸ sans ⓾. Et que le ⓶ est en ⓵, le ⓷ en ⓶ et en ⓵, le ⓸ en ⓷, en ⓶, en ⓵. Ce qui revient à exprimer les infinitudes universelles que nous avons approché précédemment.

⓵ L'infinitude du commencement et de la fin du plenum énergétique universel;

⓶ L'infinitude des énergies complémentaires supra-et infra-luminales;

⓷ L'infinitude de l'exercice de la loi Delta;

⓸ L'infinitude des dimensions chrono-spatiales

et ⓾ L'infinitude de tout l'ensemble organismique universel.



Ou bien, en nous appuyant sur l'organigramme du Plenum énergétique :

⓵ Les énergies génériques;

⓶ Les énergies constructionnelles;

⓷ Les énergies intentionnelles;

⓸ Les énergies actionnelles;

et ⓾ L'ensemble du plenum énergétique.

Nous pouvons dessiner cette relation unitaire ainsi : Figures 217 et 218 résumant le développement de ⓵ jusqu'à ⓾. (cf la Tétraktys pythagoricienne)


Autrement dit, le ⓵ est pluriel, l'univers est multiple, profusionnel et quasi-infini dans ses manifestations phénoménales nodulaires (qui iront par la suite de 9 à 81, soit 9x9). Et plus les subdivisions phénoménales sont nombreuses, plus les caractéristiques sont limitées et plus la force de chacune d'elle sera moindre, Le ⓵ est triple dans sa loi structurale, les matières supra- et infra-luminales générant toutes les gammes des VFP, Vibrations de Fréquences Particulières ; le ⓵ est double dans le mouvement rythmique des énergies supra- et infra-luminales ; et il est Un dans l'absolu.


Le ⓵ se résout en une quasi infinité de singularités phénoménales. Le ⓵ germe devient, après son expansion en racine, tronc, branches et fruits portant les germes de nouvelles racines, le ⓾. Le cercle se referme et évolue d'un cran sur la spirale évolutive. L'absolu indivis ⓵, en différenciant ses parties ⓶, comme une cellule s'auto-divise et vit en chacune des cellules-filles, agit fonctionnellement ⓷, réalise son projet ⓸ et produit la dynamique phénoménale ⓹, qui, à travers la constante recherche de l'harmonie ⓺, évolue ⓻, vers sa perfection ⓼, accélère sa réalisation, sa fructification, ⓽, et retourne, par le nouveau germe porté, à l'unité ⓾.

Chaque nombre est la conséquence logique du précédent. De ⓵ à ⓹ s'exprime le morcellement progressif, la «dégradation », la dispersion de ⓵, son entropie, l'extension de la source, à une vitesse augmentant progressivement. Et de ⓺ à ⓾, la néguentropie, la dégradation, et la réintégration dans l'unité du germe renouvelé. Ce que nous exprimons par la roue ci-contre (Figure 219).

Dans la série des nombres premiers, les nombres impairs expriment le mouvement dynamique, l'acte - qui implique nécessairement une rupture d'équilibre. Les nombres pairs expriment un état transitoire, de stabilité maturante, avant l'amorçage d'un nouveau mouvement dynamique dans la voie évolutive spiralée.


Considérons à présent les définitions que nous accordons aux nombres premiers, suivant notre descriptive axiomatique de la réalité. Notons que le nombre fort est placé en premier. Tout nombre pris isolément est une intensité générique structurale de valeur extrêmale. Les nombres de crise sont les nombres où un paroxysme de duplication est atteint en vue de la mutation. Ce sont des niveaux d'éclatement achevant un cycle et initiant un nouveau.
1Est l'expression de la réalité intégrale, de l'unité intégrale de l'ensemble des ensembles, du TOUT-ETRE absolu, complet, indivis, de l'existence une, du passé sans commencement, du futur sans limites, du présent infini.. . Nous le représenterons par la contraction ponctuelle de la sphère (ou du cercle). Il est son propre centre. La cause première générique. Le germe, le pivot du monde phénoménal. Tout se concentre dans le semen. est le nombre cardinal. Le sujet volontaire. Le désir. Point de départ qui se concentre sève et s'étend V.E.L, énergie d'extrême lumière. Il contient tous les nombres, à l'infini. Tout est ⓵ puisque tout est partie de ⓵. Nous le représenterons alors par un vecteur fléché qui est le mouvement vers son expression complète, vers le ⓶ et le ⓷.
 

2Exprime la dualité énergétique qui organise l'univers, c'est-à-dire la différenciation du plenum énergétique en ses deux composants distincts mais complémentaires, les énergies supra-luminales d'une part, et les énergies infra-luminales d'autre part, deux colonnes soutenant l'univers des quanta. ⓵ + ⓵. Colonnes de la nécessité en devenir. La différenciation est relative. Il n'y a pas d'opposition absolue. La différence est une différence de degré vibrationnel fréquentiel, non d'essence. Les deux parties sont emboîtées l'une dans l'autre, insécables, l'une ne pouvant exister sans l'autre, l'une étant la réflexion de l'autre. Il faut deux yeux pour un seul effet commun, deux colonnes pour soutenir une voûte, le + et le - pour générer le courant énergétique, la pensée et la chair pour vivifier un organisme, le mâle et la femelle ☯ pour donner vie... Leur complémentarité est féconde. Nous représenterons le par un angle ⦜

Les différentes modalités de jonction de ces deux phases déterminent toute la réalité phénoménale, la vie. De leur attraction mutuelle, vu leur étroite connexion, et leur union fusionnelle, leur noce, jaillit la conscience dynamique de l'acte d'intelligence, de l'amour. Pour être un, il faut être deux. c'est-à-dire se différencier pour s'unir, comme l'homme et la femme, ou le double mouvement de la spiration, aspiration extension centripète et expiration expansion centrifuge, ⟼⟻ et ⟻⟼ qui vivifient l'organisme. Nous représenterons cette réunion par deux segments fléchés réunis en croix, ✠ en leur milieu, le segment vertical exprimant les énergies supra-luminales, activantes, dynamiques, et le segment horizontal, les énergies infra-luminales, relativement résistantes et statiques. C'est au centre de cette relation que naîtra une expression de vie. ⓶ se précisera dans ⓸ et s'objectivera dans ⓹.
 

3Exprime l'organisation de l'unité par la dualité. ⓶ + ⓵. Soit l'action des énergies complémentaires, leur union féconde et la génération. Il n'est pas de ⓶ sans ⓷. Le ⓵ s'épanouit en à travers la dualité des énergies complémentaires. ⓷ unit les oppositions et combine leurs influences, ⓷ développe le ⓵ à l'intérieur de lui-même. ⓷ est la racine de la mise en œuvre phénoménale universelle. ⓷ formule l'existence comme étant le rapport de l'intelligence structurante, de la sagesse, et de la matière structurée, de la force - qui se résolvent en une œuvre unique d'amour et de beauté. Pensée, volonté et action (ou parole). Père, Mère et Fils. Mâle, Femelle et Eros. La loi Delta ⓷ se précisera dans ⓺ et ne se réalisera que dans ⓻. Nous représentons ⓷ par un triangle ▲ ou ▼ou bien par┣┫ou bien par la figure ci-contre. Les ⓷ sont ⓵.



Le premier ternaire ⓵, ⓶, ⓷ exprime les principes actifs de la structure énergétique universelle.



4Est l'expression du substrat réalisationnel stable, tels que la pierre cubique ⌂ ou la pierre d'angle. ⓶ + ⓶ ou ⓶ x ⓶. mesure les cycles révolutifs. ⓸ renouvelle le ⓵. Le ⓵ est un point; ⓶, la ligne; ⓷, la superficie d'où naît le ⓸ qui ne se réalise dynamiquement que dans ⓹. Nous représentons ⓸ par un carré creux ▢.



5Exprime la suite générative, la vie phénoménale tout en mouvement, ⓷ + ⓶, l'intelligence militante, l'enseignement. Il réalise ⓸ en reliant ses éléments. A chaque multiplication, se restitue lui-même, commençant de nouveaux cycles... Nous le représentons par un pentagramme ★, tracé d'un seul trait, par le signe chinois qui exprime l'homme, par la pyramide ou bien par le carré pointé ⊡.



6Exprime l'équilibre progressivement atteint, l'accord et la cohésion entre les déterminants énergétiques complémentaires ou antagonistes, la beauté de la forme harmonieuse. ⓷ + ⓷ ou ⓶ x ⓷. Il est mis en œuvre par ⓻. Multiplié par lui-même, réapparaît toujours. Nous le représentons par les deux triangles entrelacés ✡, symbole qui reste imparfait sans le cercle. Ce second ternaire ⓸, ⓹, ⓺ exprime les manifestations nodulaires phénoménales. Les termes pairs et impairs s'opposent rythmiquement aux termes précédents.



7Exprime l'enchaînement, le mouvement évolutif des cycles, le travail d'accomplissement, ⓸ + ⓷, la dynamie réalisationnelle, l'évolution, la gradation phénoménologique qualitative ou chronologique, à partir d'une base stable. est le développement de ⓷. Nous représentons ⓻ par les deux triangles entrelacés et pointés, ⓺ + ⓵; par un triangle surmontant un carré ⓸ + ⓷, (le triangle dans le carré signifiera une œuvre achevée), par une étoile à sept branches tracée d'un seul trait ou par le cube déployé.



8Exprime le déterminisme général et la stabilité des structures énergétiques universelles. ⓸ + ⓸ ou ⓶ x ⓸.  est le chiffre de l'innombrable. Nous le représentons par ∞ ou par le carré inscrit dans un autre carré.



9Exprime le mouvement, le développement harmonieux ultime de ⓷, soutenu par la connaissance et la maîtrise des lois génératives. ⓹ + ⓸ ou ⓷ x ⓷. Multiplié, il se reproduit toujours lui-même : ⓽ x ⓶ = ⑱ = ⓵ + ⓼ = ⓽; ㉗; ㊱; ㊺; 63; 72; 81. Nous représentons par un cercle O ; par le déroulement fœtal ; ou par le déroulement spiralé qui s'achève en cercle.



Le troisième ternaire ⓻, ⓼, ⓽ exprime l'évolution et le retour à l'unicité par synthèse. En ⓾ le cercle, le cycle se referme mais à un degré supérieur de l'évolution. Ce qui est exprimé par la disposition suivante



1 2 3
4 5 6
7 8 9


10Exprime la dynamie rythmique génératrice d'un champ existenciel intégral, une action complète aboutie. ⓹ + ⓹. il est le plein accomplissement d'un cycle et l'initiation d'un nouveau. Il exprime l'être collectif, l'organisme unifié de l'univers. Dix est le nombre parfait qui réunit en son unité tous les principes structuraux. Nous le représentons par un cercle pointé ◉ car il est centre et circonférence, centre et sphère. La vraie graphie de dix, unité dynamique, est le symbole ci-contre où la verticale représente les énergies supra-luminales fondatrices qui animent le cercle des expériences phénoménales. Le point s'accomplit espace. Nous le représentons également par l'hexagramme pointé et cerclé. ⓾ recommence l'univers.

L'essentiel est dit dans les dix premiers nombres. Tout développement ultérieur n'exprime que le résultat de la somme qualitative des nombres composants. Ainsi = ⓺ + ⓹ exprime les gerbes des lignées évolutives qui cherchent à se préciser et à s'équilibrer ; exprime l'équilibration mutuelle atteinte au sein d'une totalité stable... ㊱ = ➂ x ⑫ ; 144 = ⑫ x ⑫; etc. Pour la lecture des nombres, on vérifiera entre autres les différents accords, les positions symétriques (⑭/㊶), les rapports entre les familles des premiers nombres figuratifs, par exemple, la famille de ⓷ : ➂, ⓺, ⑫, ㉔, ... ; la famille de ⓸ : ➇, ⑯, ㉜, ... ainsi que celles d'un nombre et qui s'applique à un autre (par exemple ⓹ appliqué au ➂ (➄x➂), 15, 30, 60, 120... ; du ⓹ appliqué au ⓽ (⓹x⓽), 45, 90, 180, 360,...). Se reporter aux figures 220, 221 et 222 où sont représentés graphiquement la majorité des signes-sèves et leur évolution.



V - 2 - VALEUR EXPRESSIVE DES PHONÈMES



Chaque phonème est un être sonore, une unité signifiante pertinente qui enclôt sa propre fin. Chaque phonème exerce un effet particulier sur le système nerveux. Chaque moment prononciatif est lié à un état conscientiel spécifique. Chaque phonème mobilise un train d'influx nerveux différent, ouvre des centres neuronaux spécifiques, en accord avec la note de base de chacun, sa VFP.

L'authenticité de la profération et de l'écoute fonde la construction sonore de l'univers. Toute la réalité sonore s'exprime par ces relations phonématiques. Et pour le saisir, l'on doit écouter dans le son tout ce qu'il y a de concret. La forme mélodique des phonèmes fécondera un chant. Et si, dans un chant, l'on insistera sur certaines vocalises, c'est pour faire ressortir le motif mélodique signifiant et imprimer sur le système nerveux un effet défini porté par la vocalise. Si l'on découvre sa propre note de base et qu'on la chante, l'effet régénérateur est immédiatement ressenti. (Se reporter au tableau des engrammes phoniques, Figure 216.)
 

A. Le premier son. Le premier mouvement de la vibration phonique. Le germe par excellence. La forme la plus spontanée de la parole. Il est produit sans aucune percussion. Il peut exister seul. Les autres ont toujours besoin d'un soutien phonique. Phonatome dynamique, il est source de toute parole et de toute signification. Par lui, tous les autres phonèmes deviennent signifiants. Tous les phonèmes participent ainsi à sa précellence. Il porte les sens de l'énergétique supra-luminale originelle, générique de toutes les autres énergies. Il est la primauté absolue, la vitalité intrinsèque. Il ne peut être autre. A est l'unité immuable, infinie, le tout qui se définira par ses parties solidaires. La semence et la forêt qu'elle contient. Les potentialités infinies d'auto-multiplication. Rien ne peut y être ajouté ni retranché. Le centre du tout, présent en chaque unité. Le commencement et la fin. L'unité du SUM du « J'existe ». A = ⓵ = ⓾. Il symbolise l'état de veille absolu, la vitalité. Pleine conscience absolue qui est aussi plein désir. Les différentes autres voyelles sont les modalités d'exercice de A.

Ā exprime la prise de conscience active, dynamique, de l'énergie générique par elle-même. Le miroir de A. (A + A = Ā). Ā c'est la puissance de l'autorité et de la liberté, le pouvoir intensificateur, catalyseur d'énergies mais également la profondeur, la paix sereine, profonde, la joie, l'équilibre rayonnant, l'enstase.

AN est plénitude de la connaissance

AM est la réunion de A et de M. (Cf M)

A‘ exprime la dispersion granulaire, atomique. 


exprime l'énergie de volonté, la pensée orientée, l'intention créatrice...

Ī exprime l'énergie de puissance souveraine ayant conscience d'elle-même; l'immensité ...

IN exprime l'élan d'activité...

ILL exprime le plaisir d'invention...



Y exprime la centration d'activité, la pierre angulaire qui commence une architecture, germe d'où tout dérive. Puis l'unanimité, la fraternité aimantée vers un objectif précis. Y est le retour du ① sur lui-même.

Ya exprime l'acceptation...

Yam exprime l'eau courante...

IO ou YO exprime l'assurance d'une protection issue d'une confiance en soi inaltérable...



U exprime l'énergie d'éveil à la connaissance de la réalité ...

Ū exprime l'énergie de connaissance manifestée dans toute sa clarté. La prise de possession conscientielle intellective de la diversité phénoménale.

UN exprime l'épreuve de la rationalité



L'efficience opérationnelle n'est pas encore apparue. On emploiera A, I, U courts ou longs selon l'effet désiré. Il n'y aura progrès, par la suite, que par la combinaison de ces phonatomes entre eux. Ces phonatomes sont sans dualité.



É exprime l'énergie d'activité première, l'acte créateur originel, source et substrat de toute expression phénoménale. Il est formé par l'union des phonatomes A + I, de la connaissance et de la volonté. É exprime le germe synthétique de la matrice universelle.

Ē (Ā + E) exprime l'énergie d'activité réalisée dans l'absolue coïncidence des énergies supra-luminales et des énergies infra-luminales, de leur union archétypale parfaite qui génère la V. F. P. nodulaire phénoménale. Ē exprime l'allégresse.

EU exprime l'infertilité intellective...

EHM (aimmm) exprime l'élévation, la libération des entraves...



O exprime l'énergie d'activité circulaire, la joie. (A + U = O)

Ō exprime la plénitude de l'énergie d'activité parfaitement manifestée par la fusion des énergies complémentaires. Ō exprime la joie et la prise de conscience de la joie...

ON exprime la volonté d'élévation.

OU exprime la joie fusionnelle ...

La syllabe AOUM si utilisée par les Bouddhistes est un son équilibrant qui résume tout l'univers. Il réunit le A au M dans un équilibre fusionnel parfait. Il coule sans jamais s'épuiser...

OUM exprime la matière féconde.

EOUM exprime la fécondation de la matière...

W (OI) exprime les transformations, les permutations, la fusion harmonieuse entre les énergies complémentaires, la connaissance intellectuelle reliée à la perception charnelle.

WOIN exprime la résistance de l'intellectivité à toute compréhension suprarationnelle.



M (emme) exprime la loi de conformité à la loi universelle. La perfection par métamorphose continue. M exprime la matrice de la matérialisation, les énergies VEMaires, infra-luminales, fécondes, mais relativement passives ; la chair maternelle, maturante, enveloppante. La réalité va du A au M. M est une voyelle interne, imprononçable. Elle s'entend à l'intérieur du corps et se focalise entre les sourcils. Elle est prodigieusement apaisante.

MA a une influence apaisante, calmante, sur tout le système nerveux. MA commence les expressions se rapportant à la naissance, à la fécondité, à l'eau.

N (enne) exprime la reproduction, clé de l'amour et de la sexualité ; la duplication, la multiplication progressive ; l'épreuve entropique. La mobilité. L'agitation.

continue la résonance nasale de M. Si cette résonance nasale suit une voyelle, elle en prolonge le son, toute chargée de son énergie. Ce point sans dimensions, source contenant tous les germes, tous les mouvements, inclut et domine toutes les triades réalisationnelles. Intemporel, il est à l'origine de la temporalité. Hors espace, il féconde un espace. Il exprime l'énergie rayonnante au dynamisme intense, qui se rassemble en elle-même avant de produire l'émission phonique, avant de créer la diversité en se divisant, ou avant de se résorber dans son origine. Il est puissance et semence à projeter. Par la volonté, on peut lancer ce son comme la flèche vers son but.

ṂṂ, c'est la résonance qui continue, dédoublement de la précédente. Elle exprime l'énergie émettrice qui, en agissant sur elle-même et en elle-même, en direction de l'expression qu'elle porte, de l'expansion ultérieure décidée, se tend et s'étend vers son but. Elle exprime donc l'ascension de l'énergie, du désir et son orientation.

ṂṂṂ c'est l'aboutissement de la résonance, l'acte premier et éternel qui émet sa projection contenant tout le possible nodulaire. Projection de soi, dans le soi, par le soi. Acte émetteur de l'énergie, du semen. L'émission est dispersion de l'unité vers la multiplicité.



R exprime le mouvement vibré, l'énergie de cohésion, la clé qui contrôle et dirige les conditions libérées par les autres phonèmes. Il exprime l'exécution d'une décision et la construction en devenir d'une structure prévue harmonieuse, élevée sur une base solide. Le R trillé règle les vibrations ambiantes, les ordonne, les série, et nous met en harmonie avec elles.

RA exprime la vitalité...

Longuement trillé, il exprime l'expansion indéfinie d'un accomplissement opérationnel.



Ce phonème lisse, glisse, onctueux, collant. Ce phonatome neutre exprime la plénitude dans l'immobilité, la suspension entre deux eaux. Il est jouissance émerveillée dans l'instant orgastique. Immobilité dans l'extrême plaisir.

LA exprime la matière et ses bouleversements volcaniques.

exprime la totalité et la conformité à la loi universelle de fécondation matérielle et ses limites...



Les phonèmes suivants ont besoin d'une voyelle-germe pour prendre vie et sens.



B est un absolu. Il exprime les deux énergies différenciées supra- et infra-luminales au sein du ⓵, du A, et leur union nécessaire pour donner vie à un nœud phénoménal. B est l'expression parfaite de la double polarisation énergétique complémentaire dont la rencontre produit l'étincelle, un résultat phénoménal précis. B exprime donc le mouvement duel, l'attraction invincible des deux amants complémentaires, la condensation centripète, l'attraction génératrice de l'épanouissement nodulaire, le duel qui se terminera duo... L'un agit en ses deux mouvements, actif et relativement passif, pour donner toute la parole nombrée ...

P exprime la puissance du mouvement duel d'attraction...



J et G expriment la réaction centrifuge puis l'équilibre momentanément parfait...



CH ou Ḣ exprime le champ d'influence opérationnelle.



H exprime le mouvement évolutif caractérisé par une instabilité dynamique.

Ha Cette syllabe est matricielle.



V exprime le glissement lent dans la facilité entropique.

F ou PH Ce souffle froid exprime l'expansion rapide à partir du foyer nodulaire vers l'entropie...



D exprime l'arrêt, l'enchaînement aux seuils, l'épreuve nodulaire existentielle basée sur une relation bioénergétique stable et relativement permanente dans une dimension chrono-spatiale donnée...

T exprime la réalisation, l'aboutissement phénoménal multinodulaire.

exprime la coordination universelle.

Dd exprime une voie de réalisation particulière, conséquence d'une coordination particulière de certaines lois universelles.



Z exprime l'agitation vibrationnelle dynamique, l'évolution nécessaire.

Th Sifflant, doux, la langue entre les dents, Th exprime la connaissance responsable salvatrice ou destructrice, l'amour de la connaissance et de la justice, ainsi que l'ordonnancement, la mise en ordre des évènements, des structures, etc. Il stimule les lobes frontaux gauches et affecte la glande pituitaire.

Tha exprime la force volontaire dans la mise en ordre... (dur)

Ts exprime une agglutination, un amas, non encore ordonné...

Tha exprime l'énergie dynamique active des énergies supra-luminales, ordonnatrice du chaos...



S exprime le mouvement périodique limitatif qui circonscrit la puissance individuelle.

SA exprime une réalité phénoménale dégagée du chaos apparent.

SOH exprime le souffle projeté jusqu'à son épuisement...

SAT exprime un existant phénoménal assumant sa réalisation jusqu'à son terme...

STR Ce radical trilitère exprime la force d'une action.

SH exprime la réactivité et le transfert d'énergies par la semence du semeur...



X exprime un mouvement capté dans une instantanéité fugitive, imparfaite...



K Sa dureté exprime la compression, la condensation, la division nodulaire nécessaire...

Q ou Ǩ exprime la prise de conscience qui implique la connaissance et la maîtrise de la nécessité d'une mutation révolutionnaire.

KH exprime l'outil réalisationnel de la dynamie universelle de vie.

KHA La syllabe KHA exprime le centre immobile mais animé, source de toute énergie. Le point. L'espace du cœur qui recueille toutes les étapes, du point de départ jusqu'à la fusion centrale. KHA, c'est l'espace essentiel, l'espace infini. L'énergie de connaissance et d'activité. La porte, le « zéro » qui termine un cycle et commence un nouveau. L'organe sensoriel dans son action perceptive parfaite. Le moyeu d'une roue, son centre immobile. La connaissance, le bonheur, l'activité orientée.

GH exprime la réintégration de chaque élément dans sa dimension initiale, après la mort, la séparation...


 

V - 3 - VALEUR DESCRIPTIVE EXPRESSIVE

DES SIGNES 

IDÉOGRAPHIQUES ET STÉNOGRAPHIQUES




L'organisation générale systématique des signes-sèves idéographiques est faite, comme celle des signa phonétiques ou des nombres, en accord avec les structures naturéelles telles que nous les avons définies précédemment. Toute la réalité est tissée de concordances. Tout s'enchaîne et se correspond. Le sens est là, offert, nu, profondément signifiant pour qui sait le saisir. Et nous avons donné les clés qui permettent d'ouvrir le sens exact, prouvé, de tous les signes de l'architecture de l'intelligence symbolique.

Le symbole idéographique est la figuration de certaines lois existentielles de base. D'où sa valeur. Qu'il soit emblème, représentation géométrique, allégorie architecturale ou parabole chorégraphique, le symbole idéographique représente un moyen précieux, constant, permanent, d'expliquer l'univers ineffable, d'enseigner ses lois, et, par son sens anagogique, d'élever vers une plus profonde connaissance, vers une plus haute conscience des relations qui tissent et lient tous les aspects de l'univers.

Le symbole idéographique ouvre des portes, stimule, catalyse les facultés cognitives, réveille des souvenirs, des réminiscences, provoquant le jaillissement imaginatif le plus fécond, d'où sa valeur pédagogique, initiatrice à l'intelligence du monde. Chaque symbole idéographique, par sa concision, condense tout un savoir, concentre toute une syncrèse (assemblage) de valeurs. Son pouvoir d'évocation immédiat en fait un outil efficace pour un langage multidimensionnel, universel.



Tout est fragment de l'archétype factuel fondamental. L'organisation des signes se déroule suivant cette structuration, en espace abstrait mais immédiatement perceptible. Née de l'analyse conceptuelle, sans référence phonique directe, elle exprime tous les aspects de la réalité dynamique en des schémas - phases minimales d'architecture, imagerie cohérente dans son articulation et dont le sens se dilate par alliance. Les unités descriptives de base sont des segments autonomes. Raccourcis visuels visant à l'essentiel, ils orientent notre lecture des nœuds de la réalité. Ils livrent un sens à notre compréhension et nous délivre d'une ignorance. Tout insert dans le découpage iconal idéographique porte sur un épisode de l'action des lois universelles...

Reprenons ce que nous avons dit dans les premières communications. La formalisation est portée par une trame de symboles culturels, - (géométrisation de la connaissance) -, graphes, diagrammes, organigrammes, modèles explicatifs de la genèse et de la propagation des phénomènes, raccourcis percutants. Autant de schèmes conceptuels et opératoires vérifiés. Système logique différentiel, le modèle, le module, pensée graphique, n'est pas un traquenard intellectuel, mais bien le soutien indispensable de la pensée théorique ; un instrument inestimable qui, par sa concision formelle, sa réduction explicite, quoique transitoire, et ses conjonctions de sens dynamiques, stimule la recherche et l'intelligence cognitive.

Les signes-sèves idéographiques sont formés de points, de lignes droites, d'angles et de courbes. Ils s'engendrent l'un l'autre. Et deux parties d'un même élément, ajoutées à une partie d'un troisième élément, forment un autre élément, avec un sens différent... (Figure 220)

V - 3 - A - Les signes de base
 

Le point. Le point est centre. Il exprime l'unité radicale ; le germe, le commencement ; la naissance. Toute potentialité. La puissance d'acte. Le foyer. Le pivot coordinateur. Le centre; le nœud central. Il exprime tout ce qui possède en sa potentialité la possibilité d'un développement. Il est l'initiative créatrice ; le germen, la graine qui engendre le cercle, l'arbre, la forêt. De loin, toute chose paraît indécise, indistincte dans sa petitesse. Et plus on s'en approche, mieux elle s'identifie comme univers plein. Le point exprime la concentration des énergies supra-luminales dynamiques, l'igné radical, qui sont à l'origine absolue de toute énergie infraluminale, relativement passive. Il est l'œil qui, étant tout, est partout, voit tout, conscience omniprésente, le ⓵ absolu. Il peut également exprimer le terme, l'aboutissement. La nouvelle graine contient l'arbre qu'elle est appelée à devenir. Un point n'est pas une particule spatiale de dimension nulle. Il exprime une relation, à la croisée de causes définies, point focal de départ d'une manifestation nodulaire phénoménale. Le point est pointe dynamique, déroulement du germe. Il évolue cycliquement en spirale. Le serpent s'enroule mais à chaque mutation (cycle), il se détend et la spirale évolutive continue...



Le cercle creux. (La courbe n'est en fait jamais fermée.) Il exprime un ensemble complet explicitant le développement de la potentialité ponctuelle en un cycle entier de vie. ⓽. Extension du point, il exprime la continuité de la vie, - sans commencement ni fin. La matière transmutable à l'infini. Il exprime aussi la Mère, la Terre-Mère en attente d'être fertilisée; et par extension, la réceptivité, la coupe... Le renouvellement perpétuel. Le gland devient chêne. Mais le chêne donnera de nouveaux glands, et jamais plus le même gland. Mais ce gland initial restera présent dans tous ses descendants, à l'infini... En psychologie, le cercle exprime l'encerclement dans un devenir étroit, l'étouffement. Qui n'est résolu que par la verticale en son centre, l'élévation conscientielle et le pouvoir de maîtrise sur l'orientation de sa vie...



Le cercle pointé, animé, au centre inébranlable, est le signe plein, l'absolu fait graphe. Il exprime la vie, l'infini de l'univers dynamique. Sans commencement et sans fin, incluant tous les commencements et toutes les fins ; incluant toutes les lois, tous les devenirs... Le ⓾. Il est l'œil central et l'horizon. Chaque limite est un nouveau commencement. Toute l'intelligence du monde. Il exprime aussi un commencement et une fin phénoménale. Une cause et l'extension de ses effets. Source et but, α et Ω. La cellule et son noyau. Le système solaire et son noyau, le Soleil, foyer central de lumière, d'activité. L'univers et son noyau énergétique supraluminal. La Terre-Mère fertilisée. La structure atomaire inaltérable. La structure gigogne de l'univers... En psychologie, le cercle pointé exprime que l'unité en soi est réalisée lorsqu'on se place soi-même au centre du cercle. Le moyeu de la roue fonde la roue.



Les organismes dynamiques sont symbolisés par les courbes. L'inanimé minéral par des angles. L'évolution passe du centre, au cercle, au carré. Symbolisation de l'universalité des phénomènes rythmiques.

Les verticales fléchées ↕

La verticale fléchée vers l'extérieur (ou non fléchée) exprime la dynamie énergétique unitaire qui fonde l'univers. Au sommet supérieur, les matières supra-luminales, au sommet inférieur, les matières infra-luminales. Elle exprime également la spiration, la respiration universelle par un double mouvement de flux et de reflux, de contraction et d'expansion, le mouvement involutif des énergies supra-luminales, la descension vers la solidification matérielle ; et le mouvement évolutif des énergies infra-luminales, leur ascension... La verticale exprime le bâton augural, le sceptre de l'autorité compétentielle et de la puissance du désir. D'autre part, elle exprime l'être collectif permanent dynamique. L'axe de la présence absolue. Axe prouvant la simultanéité synchronique universelle. L'androgynat du plenum énergétique. La verticalité conscientielle, etc.

La verticale fléchée vers le bas exprime la descension des énergies supra-luminales vers la solidification, la densification matérielle. L'involution. La prise de conscience intuitionnelle.

La verticale fléchée vers le haut exprime l'ascension des matières infra-luminales vers les rayons durs de très hautes fréquences. L'évolution. La montée conscientielle dans la voie solaire de l'expérience unitive. Le vouloir dynamique...

Le mouvement des verticales, descendante et ascendante, exprime leur attraction mutuelle en vue de se réunir en un nœud particularisé selon l'apport qualitatif et quantitatif des fréquences en présence.



Les lignes horizontales fléchées ⟷


La ligne horizontale fléchée vers l'extérieur (ou non fléchée) exprime l'axe de l'expansion nodulaire jusqu'au complet développement de ses potentialités le déroulement de l'unité vers la multiplicité entropique ; la stagnation dans l'agitation ; le corps social en voie d'explosion dans la dispersion et la subversion. Elle exprime également le relativement passif ; l'axe des successions chrono-spatiales. Cette horizontale aboutit au cercle.

L'horizontale fléchée vers l'intérieur exprime le retour de la multiplicité entropique vers l'unité anentropique (ou néguentropique) mais sur un niveau nodulaire supérieur, après mutation ; soit l'évolution mutative jusqu'à la libération de l'emprise des ligatures, des limitations, des seuils, de l'encerclement.



La croix couchée horizontale exprime la respiration cyclique ; la dualité; les processus anaboliques et cataboliques ; la manifestation, la création et la dissolution, la désintégration, la liquidation. Les horizontales couplées expriment l'union nodulaire des mouvements extensifs entropiques (vers l'extérieur) et intensifs anentropiques (vers le centre). Elle symbolise, en outre, les seuils, les limitations, les obstacles, les efforts, les épreuves environnementales et chrono-spatiales à surmonter...



La jonction des verticales et des horizontales exprime la réunion des énergies complémentaires supra- et infra-luminales en une Vibration de Fréquence Particulière (V.F.P.), nœud racine d'un phénomène particulier, étape déterminée dans le temps et dans l'espace ; la ponctualité originaire d'où irradie le déroulement chrono-spatial d'un existant phénoménal particulier.



La croix complète ou tridimensionnelle exprime l'univers complet dans sa structure dynamique. Le point central est le commencement, le départ et l'aboutissement d'un plan nodulaire. C'est la croix des églises Orthodoxes, Ethiopiennes ou Coptes.



La croix bidimensionnelle symbolise la loi de dualité, de la réunion harmonieuse de deux conditions complémentaires pour la réalisation d'une manifestation phénoménale, en l'occurrence la jonction des énergies supra- et infra-luminales. Cet idéogramme exprime donc la conjonction fécondante, l'acte animateur d'évolution, la conjonction des contraires. Source d'un cycle nodulaire, la croix centre l'histoire d'un univers... Tout dans l'univers est croisé.

Le bras vertical est l'initiateur qui laboure et sème;

le bras horizontal est l'énergie formatrice qui réunit, nourrit et moissonne. Le phallus s'unit à la matrice, répand le germe pour féconder. La matrice rassemble pour faire germer.

La hauteur du bras horizontal sur le bras vertical dit le niveau nodulaire sur l'axe évolutif vertical, le degré de pénétration et d'action. Le bras horizontal situé au sommet de la verticale, en T, exprime le V.E.L. soutenant le V.E.M. Situé un peu plus bas, il forme une « épée » phallique ✝ qui traverse la surface des eaux matricielles et les féconde.



La rose sur la croix ✛ exprime la première lumière, l'étincelle phénoménale fécondée sur la croix causale, par la réunion des matières complémentaires. La croix ainsi porte la rose qui porte la croix...



La croix cerclée. Le cercle englobant la croix exprime le rayonnement du nœud fécondé. Il exprime la limite du rayonnement de ce nœud.



La croix horizontale forme un carré. Ce carré, en tournant sur lui-même, produit le cercle. Tel est le secret de la quadrature du cercle. Le secret du mouvement perpétuel. La croix complète dessine donc une rotation circulaire autour de l'axe central vertical qui la nourrit. Cet axe est l'essieu de la roue de la vie. Par rapport au cercle, la droite axiale est mâle, phallique. La courbe est femelle.



La croix animée. La croix horizontale cerclée résume la double spiration : L'inspiration centripète, de la circonférence vers le centre; l'expiration centrifuge et la rétention rayonnante, du centre vers la circonférence. Le signum de la croix complète se décompose en deux parties qui n'ont aucune prééminence l'une sur l'autre, et qui sont, les deux, mutationnelles.

- La première, sinistrocentrique, lévogyre, exprime la descente involutive des énergies supra-luminales. Elle suit le mouvement de la rotation actuelle de la Terre sur son axe et autour du Soleil. Elle suit la direction de l'écriture dans les langues, anciennes considérées comme sacrées. Elle exprime la contraction respiratoire, centripète. L'Aleph, le Yang, le mâle. La source de vie et de fécondité. Le mouvement fécondant. La fertilité. L'énergie génératrice. Le rayonnement vers l'intérieur de la chaleur solaire. L'inspiration. La croix animée, dynamique, lévogyre, est une des expressions planaires du signum précédent. Elle exprime le mouvement de l'alternance des saisons, le retour cyclique du temps, etc. Tout signum animé qui exprime l'embrasse universelle des énergies complémentaires.

- La seconde partie de la croix complète est dextrocentrique et dextrogyre. Elle exprime l'ascension des énergies infra-luminales, la remontée vers plus de conscience. Elle suit le mouvement apparent du Soleil. Elle exprime l'expansion respiratoire centrifuge. Le Yin. La matrice femelle. La matière. Les forces de gestation et d'expulsion génératrice. Les transformations. Le rayonnement vers l'extérieur de la chaleur interne. L'expiration. La croix animée dextrogyre est une des expressions planaires du signum de la croix complète.

Les deux croix animées et de sens complémentaires, superposées, forment un carré et expriment, ainsi réunies, les deux faces d'un même mouvement... De même pour le signum du Yin-Yang ☯ lévogyre ou dextrogyre. La rotation en fait est spiralée. Chaque cercle s'ouvre, à son terme, à un plus haut niveau évolutif. Mutation par bond ou évolution lente d'espèces - mais sans la nécessité d'annihilation de l'espèce précédente, racinaire. Ce signum exprime le développement spiralé (réel) du signe de base.



La clothoïde. La réunion des deux signes-sèves précédents, en plan, donne cette double spirale ou ou exprimant l'infini mouvement du pulse respiratoire. L'enroulement spiralé et le déroulement successifs et perpétuels ne se rencontrent jamais.

L'arbre spiralé descendant développe davantage les signes précédents, ainsi que l'arbre spiralé ascendant.



L'angle∟. C'est ⓵ plus son complément. Dualité de deux absolus complémentaires. Lorsque les complémentaires se rencontrent, il se produit une 3ème expression, résultat de leur union. L'angle s'accomplit triangle. Le ⓶ devient ⓷.



Le triangle équilatéral, l'apex en haut ▵, illustre la loi Delta qui exige, pour toute manifestation nodulaire, l'assemblage de deux conditions ou éléments causatifs complémentaires, qui forment par leur réunion un tout phénoménal à trois éléments, le troisième équilibrant les deux originaux dont il est issu. Le triangle équilatéral exprime donc le successif, l'activité et la réalisation d'une production parfaite. Le triangle équilatéral est la première surface rationnelle.

Le triangle équilatéral cerclé exprime l'ascension évolutive spatio-temporelle d'un nœud biotypique particulier et son animation évolutive ; le successif dans la totalité....

Le triangle équilatéral pointé ◬ exprime l'unité, l'harmonie d'une réalisation dynamique évolutive.

Le même triangle pointé mais cerclé, exprime l'harmonie d'une réalisation dynamique particulière au sein de l'ensemble universel ; l'immanence universelle ; le germe dans la semence contenant tout son devenir dynamique... Ce signum exprime la division de l'action en trois mouvements complémentaires entre eux et évolutifs.

Fléché vers l'apex, il exprime l'élaboration, l'évolution du fini, du limité, du transitoire mortel, vers l'infini, l'illimité, le permanent devenir ; du VEM au VEL. Le feu qui monte. Il exprime aussi le futur prospectif basé sur l'action tendue vers un but, orientée vers une finalité déclarée.

Fléché vers la base, il exprime la division de ⓵ en ⓶; la descendance. Le triangle équilatéral, l'apex en bas, exprime l'unification de deux causes complémentaires (l'ascendance) en un résultat unique ; le passé idéel tendu vers l'action opérationnelle ; le semen générant un cycle de vie ; toute expérience enclose dans une semence; la matrice; l'eau qui descend des nuages, de la montagne vers la mer...

Barré par un trait horizontal, il exprime l'ascension retenue, l'air comprimé en une mince couche autour de la Terre et ne pouvant s'en détacher...

Cerclé, ⎊ il exprime la descension dévolutive chrono-spatiale d'un nœud biotypique et son animation involutive au sein d'un ensemble.

Pointé, il exprime l'unité d'une réalisation involutive ; le germe dans la matrice.

Pointé et cerclé, il exprime l'harmonie d'une réalisation phénoménale involutive au sein de l'ensemble universel ; le germe dans la matrice animé vers son développement organismique intégral, dans la prolifération organisée, orientée, des cellules.

Pointé aux trois rayons et cerclé, il exprime la division de l'action en trois mouvements complémentaires involutifs.

Fléché vers le bas et barré, il exprime la Terre, la matière, l'eau épaissie, alourdie, solidifiée.



L'union▽ et ▲ des deux influx complémentaires, de deux causes, de deux phénomènes, est exprimée par les différentes positions des deux triangles.

A distance, c'est l'attraction des deux influx complémentaires devant aboutir à leur rencontre ponctuelle, à la naissance d'un avènement...

L'envahissement est progressif comme le développement des relations entre les deux.

L'envahissement des deux triangles d'orientation opposées se complète. Les deux triangles entrelacés ✡ disent l'équilibre parfait entre les deux influx, l'accouplement des complémentaires en une union parfaite, l'un engendrant l'autre. Cette union dynamique est intégrative. L'un attire l'autre vers le mieux. Le second attire le premier vers la lourdeur tyrannique, la désintégration, la stagnation. Cette union exprime la conscience culturelle déchirée entre la surconscience intégrative et la subconscience.

L'attraction faiblit, jusqu'au point de rupture, où les deux triangles se séparent complètement.

Le triangle équilatéral noir à l'intérieur du triangle blanc exprime la prédominance de l'influx supraluminal, surconscientiel.

Inversé, triangle équilatéral blanc à l'intérieur du triangle noir, il exprime la prédominance de l'influx infraluminal, subconscientiel, précisant que chaque matière se noue autour des énergies supra-luminales animatrices.

Triangles entrelacés dans un cercle pointé, enfin. Le signum des triangles entrelacés s'achève en s'inscrivant dans un cercle pointé. Il signifie alors l'harmonie complète parfaite dans une manifestation nodulaire particulière, du microcosme au macrocosme, puis l'harmonie entre les énergies supra- et infra-luminales, surconscientielles et subconscientielles en une conscience culturelle finalisée. Et, généralisant, l'harmonie complète de l'Entier universel.



Le carré ☐. Reposant sur un de ses côtés, il exprime la stabilité, la fermeté; la base, la fondation solide ; la passivité ; le repos spatial de la pierre taillée; la matière organisée ; l'ordre stable ; le simultané passif ; etc. En psychologie, l'honnêteté, l'équilibre .

Le carré dressé sur un de ses sommets, ◈, il exprime le sang minéral; l'ordre dynamique ; la puissance latente des volcans, le simultané dynamique, etc.

Le carré pointé exprime la dynamie silencieuse au travail au sein de l'ordre stable.

Le carré dressé pointé exprime l'animation réalisationnelle de la puissance dynamique. La germination. Ce germe va devenir cercle, par la puissance de rotation du carré.

La réunion des signes précédents exprime soit la prédominance de la stabilité, si c'est le carré stable qui domine; soit la prédominance de la dynamie, si le carré stable est dominé. L'entrelacement des deux exprime l'équilibre des tensions.

Les mêmes centrés expriment la germination, à partir d'un phénomène, d'un devenir capable de mutation. Ce signum composé de carrés différents à foyer unique, exprime la progression dynamique cyclisée de la stabilité à l'instabilité dynamique puis à la stabilité, et de nouveau...

Trois carrés stables à foyer unique expriment la lourdeur et la non-progression.

Le carré avec ses diagonales exprime la neutralité, la passivité totale...

La croix dans le carré stable joint au sens du carré celui de la croix...

La croix dans le carré dressé exprime l'activité.

Le carré dressé avec ses diagonales cerclé exprime l'activité dans une totalité définie.



Le carré, en tournant sur lui-même, produit le cercle. Tous les signes-sèves pointés et cerclés expriment leur sens au sein d'un ensemble particulier, ou bien au sein de l'Ensemble universel.

Le cercle compris dans le carré ⌼ exprime la gestation d'une manifestation intégrale...

Le nœud se développe jusqu'à dépasser le nœud qui lui a donné naissance. Le cercle alors enveloppe le carré.

La réunion du cercle et du carré centrés en leur foyer unique, exprime l'équilibre dynamique d'un devenir, entre l'origine et l'effet, la cause et son développement, les parents et leur progéniture, etc.



Le triangle isocèle exprime l'équilibration d'une balance, la justice. Il orne le fronton des temples et des églises. Il orne la représentation iconale de la divinité dans les églises orientales. Les angles forment 36° x 36° x 108°.

Le pentagramme ✩ est un triple triangle isocèle recroisé. Pointe en haut, il symbolise l'homme connaissant, bras ouverts ; l'autocratie intellectuelle ; la maîtrise ; la circulation des énergies biotypiques dans le corps...

Inversé, pointe en bas, il exprime l'homme jouet, entraîné par les forces naturelles et ne pouvant arriver à les maîtriser, et devenant, par conséquent, leur esclave.

L'hexagramme pentagrammatique réunit les sens des deux signes, le sens majeur appartenant au signe qui domine l'autre, c'est-à-dire au signe qui englobe l'autre.

Centré et cerclé, le pentagramme exprime son sens au sein d'un ensemble particulier ou au sein de l'Ensemble universel.



Nous communiquerons ci-après quelques signes-sèves idéographiques devenus sténographiques, et qui susciteront la réflexion. Quelques uns sont utilisés couramment en sciences logiques. Tous ces signes idéographiques pourraient servir de voies de recherche et de réflexion. On relèvera particulièrement les équivalences formelles entre tous ces signes qui seront un jour normalisés... (Figure 222)



V - 3 - B - Les signes sténographiques



1 - Les droites fléchées

Droite fléchée vers le bas ↓ exprime le flux de l'inspiration ; l'intuition. Double, c'est un flux renforcé.

Droite fléchée vers le bas posée sur une horizontale : Le flux arrêté par un obstacle ; dépassant la barre horizontale : le flux dépasse, surmonte un obstacle ; L'ancre (la barre est dans la partie supérieure) exprime l'obstacle surmonté.

Le même signum renversé, ↑ la pointe en haut, exprime le reflux, ou bien la prépondérance des énergies « lourdes ».

Droite fléchée vers la droite → exprime que le premier terme mène au second, qu'il est cause active, origine du second, qu'il influe sur lui. Il exprime une relation de cause à effet, une instruction ordonnant, exerçant une contrainte de succession temporelle ...

Droite fléchée vers la gauche ← soit de sens contraire au précédent, exprime que le premier terme est conséquence du second.

Droite horizontale fléchée dans les deux sens vers l'extérieur ⟷ exprime l'interaction, l'influence réciproque.

Droites horizontales fléchées dans un sens et dans l'autre ⇆ ou ⇄ : La réversibilité.

⇒ exprime l'implication. A implique B. c'est l'inverse.

Verticales fléchées dans les deux sens⇅: Le flux et le reflux.

Croisement des segments fléchés ⤧ ⤩ : La rencontre puis l'étreinte, l'impact de deux forces complémentaires.

Droite fléchée double vers le haut ↕ raconte l'exclusion de ces deux forces, le tiraillement.

Vecteur fléché croissant ↗ exprime une projection croissante. Décroissant ↘, il exprime une projection décroissante.

Vecteur fléché aléatoire ⟿ raconte les fluctuations dans l'action...

A > B : A plus grand que B; ≫ deux fois plus grand; surligné ⋝, il exprime une relation absolue ; barré, il exprime que la relation est éliminée.

A < B : A plus petit que B; de même pour ≪ et ⋜.

⋁ : A et B donnent C. L'inverse ⋀ A se divise en B et C.

Les mêmes signes accolés horizontalement expriment des relations tout à fait différentes, par exemple :

< > L'exclusion.

> < L'aimantation, l'attraction, de même pour les courbes )(.

>< La rencontre.

X L'étreinte

≮≯ L'impact arrêté par un obstacle.∣< ou >∣ : L'obstacle surmonté.



2 - Les droites non fléchées

∣Une droite simple exprime une position de sens complète.

I Un segment exprime un intervalle fermé.

∥Les parallèles expriment deux phénomènes contemporains n'ayant apparemment aucun point commun.

Les sécantes X expriment une relation commune entre deux phénomènes.

+ La réunion. x La multiplication. - La soustraction. = La similarité, la similitude active ou passive.

≡ L'équivalence; la coïncidence; l'accord...

≠ La différence.

≃ La presque similarité.

Souligner exprime l'existence affirmée tandis que surligner exprime la possibilité d'existence.

∡ ou ∢ L'angle exprime le point de vue.

N Une relation cyclisée...

Deux sinusoïdes verticales : L'étrangeté.

Etc.



3 - Les courbes

L'ovale, c'est bien sûr le sexe femelle.

⌽ Le cercle et sa diagonale verticale exprime l'énergie agissante dans une dimension chrono-spatiale définie.

☮ Par la verticale fléchée, il exprime le mouvement dynamique, la fusion cérébrale, plexuelle et sexuelle, l'union des complémentaires, de l'homme et de la femme...

Le cercle et sa diagonale horizontale exprime le discernement dans la sérénité. L'équilibre.

♂ La flèche sortant du cercle exprime la vitalité agressive orientée.

Le cercle barré par deux droites en X dit l'activité neutralisée.

Une série de cercles s'entrelaçant raconte la vie.

Un cercle plein dit la gestation. Etc.



Aux travaux d'ateliers de répertorier tous les signes-sèves signifiants, y compris les symboles mathématiques et nombre de symboles géométriques et techniques.





V - 4 - VALEUR DESCRIPTIVE DES MÉTAPHORES 

SCULPTURALES ET ARCHITECTURALES



Du théâtre grec et romain, des temples égyptiens, aux mausolées, aux monuments chrétiens (le saint-sépulcre de Jérusalem, le tombeau de la Vierge, Ste Constance à Rome, Siméon le stylite, le Temple de Paris...), aux monuments arabes (la mosquée d'Omar à Jérusalem), hébreux, arméniens, hindous, etc., les métaphores sculpturales et architecturales se basent, toutes, sur l'archétype idéographique cercle fléché vers le haut ou carré fléché vers l'apex, signifiant l'aboutissement d'un cycle nodulaire, l'élan biologique (biocosmique) central évolutionnaire, etc.

Sens que les esthéticiens et les artistes constructeurs ont exprimé dans le rythme spatial de leurs œuvres architecturales. Se guidant sur les nombres, notamment le Nombre d'or, les signes idéographiques géométriques, leurs correspondances, ainsi que sur les ondes de forme à dégager. Nous retrouvons constamment dans le tracé des architectures religieuses, les triangles équilatéraux, les carrés, les cercles, l'hexagone ou l'octogone inscrits dans une circonférence génératrice. Exprimant toute l'harmonie des proportions parfaites.

Toutes les architectures religieuses du passé témoignent donc d'une unique cosmogenèse précise quoique affublée de diverses manières. Cette cosmogenèse universelle se trouve au cœur de toutes les religions. Les affabulations des divers clergés et sectes qui se sont succédés s'y sont greffées mais sans parvenir cependant à étouffer ou même à travestir le cœur de ce témoignage vivant. Un exemple sur mille. La tente des indiens est en forme de cône. Le cercle représente la Terre, la Maison, animées par l'homme en leur centre. Nous retrouvons ces mêmes symboles dans les temples de pierre, églises et mosquées. Et la lance de l'indien, ornée de plumes, qui symbolise l'énergétique vélaire, toute puissance inspirante, nous la retrouvons crosse garnie d'ors et de pierres précieuses...



V - 4 - A - Symbolisme général de l'architecture extérieure et intérieure des temples



Les temples de pierre, tant anciens que modernes, reflètent le cosmos, l'architecture de base de la réalité énergétique.

L'orientation d'abord. Tous les temples sont orientés selon l'axe Ouest-Est. Cette orientation et la forme générale du temple (carré long ou un double carré) représentent le couloir, le chemin pour aller vers la lumière solaire de l'Est. Au pied de l'Orient, ou naît le Soleil générateur de vie, se dresse l'autel, la statue du dieu honoré.

Les dimensions. Les dimensions du temple sont généralement dans la proportion 3, 4 et 5. 3 et 4 pour les côtés et 5 pour la diagonale. Mais le temple symbolisant le cosmos, ses dimensions ne peuvent être définies que selon la formulation suivante : Sa longueur va de l'Ouest à l'Est, ou de l'Occident à l'Orient, sa largeur du Nord au Sud et sa hauteur de la Base au Sommet, de la Terre au Zénith, à la voûte étoilée...

L'architecture. Le portail s'orne invariablement de deux colonnes rondes (ou de deux ensembles identiques complémentaires - deux clochers, par exemple) surmontées d'une architrave triangulaire (généralement un triangle isocèle). Ces colonnes sont dressées au seuil du temple et symbolisent la base énergétique de l'architecture énergétique de la réalité, les énergies supra- et infra-luminales. Le triangle exprime l'unité de ces énergies fécondant toute la manifestation conséquente.

Les colonnes ou piliers à l'intérieur, qui soutiennent l'architecture générale, sont également rondes et identiques. Elles sont au nombre de 4, de 8, de 12... Entre ces colonnes, s'étend le parterre généralement mosaïque, fait de dalles carrées bicolores, blanches et noires alternées. Ce pavé symbolise la marche a suivre vers l'Est. D'une part, la voie large, par laquelle on devra passer alternativement de l'erreur à la vérité pour retomber ensuite et encore dans l'erreur des interprétations symboliques par exemple... D'autre part, la voie étroite, que l'on découvre par soi-même, où il n'y a pas d'obstacles, mais qui exige une vigilance extrême, car elle court, droite, entre les dalles de couleurs.

Au-dessus de l'autel, ou au centre de l'édifice, la coupole matricielle surmonte une base carrée. Au sommet et à l'extérieur des églises orientales, s'ouvre la croix complète tridimensionnelle.

L'animateur. Sans la présence de l'homme intelligent, image des énergies supra-luminales, le temple reste lettre morte, matière inerte. L'homme en est le centre, l'animateur dynamique. La présence de l'homme s'étend tour, clocher, minaret, à l'intérieur, feu brûlant continuellement .

La construction. Généralement, le temple se construit en sept années. Mais en fait, le temple n'est jamais achevé. A l'image de l'homme, de l'univers cosmique, il reste toujours en construction.


V - 4 - B - L'architecture musulmane



Le musulman ne prie, en plein désert, que s'il s'entoure d'un rectangle de pierres, ou chez lui, que sur un tapis également rectangulaire. Il se tient au centre, animant l'ensemble.

Les mosquées. La coupole matricielle est invariablement et nécessairement liée à la flèche-minaret. Le minaret se dresse entière dynamie de vie fécondante. La forme de sa flèche et la forme de la coupole s'apparentent au gland phallique. Les musulmans sont circoncis selon la loi abrahamique. Le minaret est rond et la base de la coupole carrée. Le cercle symbolise le vivant organique, le carré, la base matérielle. La mosquée est aujourd'hui le symbole le plus parfait de l'union des deux principes dynamiques qui fécondent l'absolu de la vie.

La Mecque. Au milieu d'un vaste cercle, s'élève une architecture cubique noire parfaite protégeant la « pierre sacrée ». Chaque année, les pèlerins en font le tour plusieurs fois (le hajj), stylisant le cercle animé lévogyre autour du cube, écrin de vie, représentant l'oeuvre terrestre dans sa perfection mathématique.



V - 4 - C - Les pierres levées
 

Les pierres levées à la croisée des chemins, tant en Occident qu'en Orient, expriment le symbole de vie, l'énergétique supra-luminale fécondante, inépuisable. Souvent sous forme de phallus, d'une niche d'un saint protecteur, ou, surtout en Orient, d'un arbre sacré aux pouvoirs miraculeux, guérisseurs de tous les maux, en particulier la stérilité, la frigidité et l'impuissance. Il est irraisonnable de penser que les bornes d'un édifice, quelle que soit sa valeur, circonscrivent une énergie particulière bienfaisante. Cependant, il est à remarquer que les ondes de formes qui se dégagent de l'architecture harmonieuse, sont elles-mêmes harmoniques. C'est pourquoi elles influencent le psychisme, l'apaisant ou l'exaltant.

D'autre part, n'oublions pas que le symbole sculpté (une pierre, une image d'un saint, d'une divinité…) ou un monument symbolique ne se trouvent être des condensateurs d'énergies qu'à cause de la signification que les gens leur accordent, et de la concentration des volontés et des désirs sur le pouvoir qu'ils attendent d'eux. Chargés de la signification qu'ils représentent, ils en assument, dès lors, aux yeux de ceux qui les voient comme tels, toute la valeur.





V - 5 - VALEUR EXPRESSIVE

DE LA SYMBOLIQUE ÉROTIQUE 

« DE L'ÉTREINTE À L'ÉTERNITÉ »



L'acte essentiel du devenir universel et particulier, la réunion nécessaire des énergies supra- et infra-luminales pour donner une manifestation nodulaire (VFP), est représenté, dans toutes les religions et les mythologies, comme étant un acte théogénétique. Le couple est la dualité primordiale des énergies complémentaires. Sur cette base, les mythes érotiques assument la structuration romancée de la réalité. Ils délivrent l'univalence concrète du signifiant originel en l'omnivalence des concrétions symboliques expressives, à la portée du plus grand nombre.

Sur le tableau suivant qui essaiera de clarifier les principales corrélations, on remarquera l'asymétrie fondamentale entre les deux éléments qui se complètent et se limitent l'un l'autre. Elle pose une relation dynamique, à la recherche perpétuelle de son équilibre. (Garder également en mémoire le tableau du Plenum énergétique). (Figure 223)


L'union passionnelle de ce couple initial, action coordinatrice constructive, acte d'intelligence et de création incessante, de génération, de projection et d'enfantement paroxystique du devenir biocosmique, est l'évènement perpétuel qui génère le FILS unique unifiant en lui père et mère. (Figure 224)


Ces cycles involutifs et évolutifs jumelés sont deux chemins spiraliformes de sens inverses et anisotropes et non-commutatifs. On ne regarde pas en arrière dans le devenir universel. Ces cycles forment un couple, une double spirale s'enroulant le long de l'axe unitaire, représentant la descente-montée axiale des forces centrifuges et centripètes. La force descendante étant inversement proportionnelle à la force ascendante.


Symbolisation érotique des énergies supra-luminales


Le phallus, le linguam ; Pan ; Priape. L'organe essentiel par lequel chacun crée et participe à la vie. L'emblème de la vie. Le pilier, centre du monde. Indestructible et toujours renaissant de ses cendres. Il étend la lumière. Il est la chaîne qui relie toutes choses ensemble. Il donne la vie. Il est le pouvoir générateur. Le principe universel de vie qui fonde la nature de toutes les autres énergies, de tous les autres « dieux ». La foudre qui s'étend. Le feu qui vit dans tout, qui anime tout. La puissance en acte de fécondation.

Parmi les représentations phalloïdes citons Osiris qui, d'après Plutarque, était représenté le sexe levé en gloire. Car il représentait le générateur, « l'engendreur », primordial, le principe d'amour et de fécondation. Les statues et amulettes, symboles expressifs, rappelaient continuellement la puissance de vie. Le phallus est représenté généralement portant des ailes sur son flanc, symbole de l'aisance de la pénétration dans la matière-mère, de la génération du rythme et du mouvement fécondant qui délivre de l'inerte et de l'attente.

On le représentait également par le serpent détendu ou lové, tour à tour; par le taureau, au membre levé, et dont les cornes symbolisaient la puissance et l'autorité; par le bouc, le plus lascif des animaux; par le bélier, l'éléphant, l'aigle, le lion, le poisson; les lances, les flèches, les stèles coniques, les obélisques, les minarets ; le chêne, sexe de la forêt, symbole de l'amant viril ; le gland, symbole de la force sexuelle ; les ex-voti, membres artificiels que les pèlerins offraient aux priapes-saints ou accrochaient aux arbres à la croisée des chemins; et enfin par le Soleil radié - qui ne fut jamais adoré pour lui-même que par les ignorants, imbécillité qui discrédita les rituels de rappel et de compréhension des forces in-visibles qui gouvernent l'univers.

Symbolisation érotique des énergies infra-luminales


Le sexe féminin. La toujours Vierge. La Femme. La Mère. Le puits. La crypte. La coupe. La coupole. Le calice. La caverne où se condensent les forces telluriques à cause des gîtes métallifères, et où naissent les sources d'eaux vitales. Les cavernes de nativité. Grottes au milieu des forêts ou d'îles. (L'entrée en est toujours étroite).

La Terre où croissent les métaux; la terre matricielle, ventre de la mère d'où tout naît et où sans cesse retourne la semence. La terre régénérante. Eternellement jeune et vierge (elle attend la semence) et éternellement mère (elle enfante successivement). La Terre est comme la matrice universelle, enveloppant le germe. Le Yin de la tradition extrême-orientale. La Vierge noire, Terre-Mère universelle.

L'œuf, symbole de résurrection. Il est le germe de la régénération incessante, de l'immortalité en acte...

La Femme, complément séxué et cérébral de l'homme. La virilité de l'homme est intensifiée par la féminité accomplie de la femme. La Vierge est le vase passif, vide, prêt à contenir ce qui l'animera. Et la Mère le vase plein contenant tout. La Femme est toujours symboliquement Vierge et Mère, c'est-à-dire disponible, toujours prise, toujours en gestation et toujours nouvelle.



Symbolisation érotique de l'union fondamentale


L'homme et la femme s'unissent pour féconder le fils, le germe qui s'étendra à l'infini de ses possibilités. Le père, la mère et le fils sont UN. Le père meurt et renaît par son fils, pour féconder, amant de nouveau, sa femme / la mère. Par le mouvement (érectile) rythmé, l'homme, lui-même fils de la terre labourée, déflore à son tour, laboure, creuse la terre-vierge pour un plantage profond fécond portant les semailles de l'avenir. L'identité du travail agricole et coïtal est une image universellement utilisée.

D'autre part, l'union est exprimée rituellement par certains signes, comme le pouce serré entre index et médius, ou le pouce serré entre tous les autres doigts, ou le médius levé et les doigts fermés deux par deux formant comme les génitoires, ou encore le médius dressé en avant, les autres doigts restant levés verticalement; par certains graphèmes représentant le phallus entouré de cercles concentriques ou par le caducée, un serpent se liant à la coupe, etc.




V - 6 - VALEUR EXPRESSIVE DE LA SYMBOLIQUE 

MYTHOLOGIQUE RELIGIEUSE



Les mythes voyagent, accommodés à l'opportunité événementielle du moment, du lieu, des aspirations historiques. Les dieux mythologiques expriment chacun un aspect des différents niveaux de l'activité de l'énergétique universelle, ou bien certaines lois structurales fondamentales de l'unique réalité. Telle fonction à tel moment, par exemple, porte un nom particulier. Cette fonction est romancée pour nourrir la foule, affamée d'explications mythologiques. Toute la mythologie n'est ainsi qu'une tentative de classification (plus ou moins approximative) des nœuds d'existence, des lois et de leurs interrelations.

Signalons que les catégories de « dieux », d' « esprits », d' « anges », de « diables », noms donnés à ces nœuds d'énergie, sont hiérarchisées. Elles ne peuvent agir que dans les domaines où le taux vibrationnel est inférieur à celui qui les anime et qui constitue leur niveau de conscience.
 
Dieu. Il y a une confusion en ce qui concerne la définition de Dieu. Déclarons de suite que, pour nous, Dieu n'est pas une personne, Monsieur Dieu, un pontife à tiare, un législateur mitré, ou un extra-terrestre. Mais simplement le TOUT-ÊTRE, l'Ensemble Universel. Ce n'est donc pas une hypothèse, le nom radical d'une interprétation de la réalité, mais bien une donnée d'expérience naturéelle : La réalité universelle dans toute sa structure et ses lois. C'est donc tout le plenum énergétique. Et particulièrement l'énergie d'extrême lumière, qui n 'est pas une énergie créatrice ex nihilo, mais l'énergie fondatrice, l'architecte de l'univers. Au centre de tous les univers.

Les diables : Les diviseurs, ce qui désunit

- Lucifer, Luci fero, le porteur de feu, le porte-lumière, le porte-flammes. Il symbolise le refus des énergies supra-luminales, leur résistance à s'unir aux énergies infra-luminales pour donner naissance à un nœud phénoménal. C'est donc le refus de « descendre », la résistance à l'union. Et quand elle est réalisée, c'est la force qui tend à désunir en ramenant la V. F. P. vers les hauteurs exclusives, l'intelligence rationnelle, à l'exclusion de l'intelligence charnelle... « Dieu » étant la volonté unitaire de réunir les énergies supra- et infra-luminales en un centre nodulaire.

- Satan. De même pour ce symbole qui exprime le « refus » des énergies infra-luminales de « monter » s'unir aux énergies supra-luminales. C'est la force qui tend à désunir en ramenant la V. F. P. vers la lourdeur matérielle exclusive, l'intelligence charnelle à l'exclusion de l'intelligence rationnelle. Donc d'une part, la répulsion vers le haut, et d'autre part, la répulsion vers le bas. Les enfers expriment l'état de tourment, le conflit vécu entre les pôles d'attraction et de répulsion, l'encerclement dans les contradictions, les désirs contradictoires, l'indécision...


V - 7 - VALEUR EXPRESSIVE
DE LA SYMBOLIQUE ANIMALE


Nous nous contenterons, ici, de relever le sens symbolique du serpent et de l'aigle.

Le serpent est l'être reptiforme qui symbolise les énergies infra-luminales, telluriques. C'est plus que le génie charnel, la force magnétique gravitationnelle, fascinante, la force brutale par ses anneaux étrangleurs. Par sa mue saisonnière, il est le symbole de la transformation car le serpent se rajeunit en permanence en changent de peau. C'est la force matérielle qui attire, séduit, retient les énergies supra-luminales, pour une nouvelle expérience nodulaire. C'est aussi le sexe mâle fascinant, la santé sexuelle, base de la santé générale du corps et du psychisme. Détendu et lové, tour à tour, il symbolise le repos et l'action cyclique, la vigueur et la jeunesse renouvelée.

Le serpent qui se mord la queue symbolise le spermatozoïde poursuivant et l'ovule le recevant, unis (en un cercle) pour assurer la continuité de l'extension nodulaire. Le cercle fermé est lévogyre. Le même sens est également exprimé par le caducée. Le sexe serpent mâle s'enroulant autour de la coupe-matrice et y déversant son liquide germinal. Le serpent vient de la gauche. Ce symbole exprime la santé préservée. Il est utilisé comme sigle par les pharmaciens.

La reptation horizontale du serpent symbolise la respiration cyclique nodulaire, l'extension évolutive entropique, l'ampleur horizontale. La reptation autour de l'axe vertical, archétype de l'arbre de vie, en spirale logarithmique, symbolise, si elle est dextrogyre, les mouvements telluriques et l'évolution cyclique ; et si elle est lévogyre, l'involution cyclique. Ces deux symboles se complètent par leur union exprimant la double action, le flux et l'e reflux, de l'énergétique cosmique. Le résultat aurait été cependant plus explicite si les deux serpents lévogyre et dextrogyre, s'enroulaient, en sens inverses l'un de l'autre, (le premier tête en haut, l'autre tête en bas), autour d'une verticale fléchée dans les deux sens. En extension de ce sens, le serpent devient le gardien de l'arbre de vie...


L'aigle tenant le serpent en son bec ou entre ses serres, symbolise les énergies supra-luminales, toutes puissantes, maîtrisant les énergies infra-luminales.

Pour la symbolique végétale, se reporter aux sites, assez complets, qui décrivent avec soin et imagination toutes les correspondances traditionnelles concernant les arbres.




V - 8 - VALEUR EXPRESSIVE

DE LA SYMBOLIQUE DES COULEURS



Bien d'autres correspondances peuvent être trouvées. Cependant c'est en étudiant la fréquence de base de chaque couleur, de chaque teinte, et des relations qu'elles instituent avec nos propres fréquences particulières, que nous pourrions en approfondir le sens et les valider. Le champ des connaissances que nous en avons est encore limité aux données relativement traditionnelles. Le lecteur pourra se référer aux sites consacrés aux couleurs et à leur symbolique.


Noir. Les énergies infra-luminales. Le chaos relatif. Puissance de la terre (dite négative par rapport à la puissance solaire du blanc, des énergies supra-luminales). Cette couleur précède la régénération. Elle exprime la mort charnelle, la décomposition.

Gris. Cendres. Inertie. Effacement. Indistinction.

Rouge. Sang. Energie animatrice. L'activité perpétuelle. Excite. Le rouge exprime la colère, le cœur, le sexe.

Pourpre. Raison. Volonté. Domination...

Bleu. Méditation. Réflexion. Idéalité. Sensibilité. Les poumons. Apaisant.

Mauve. Bénéfique pour les nerveux, apaise l'anxiété.

Violet. Intellectualité. Enseignement. Connaissance. La tête. Le caractère (rouge et bleu).

Jaune. Complémentaire du violet, il exprime le rayonnement d'un savoir.

Orangé. Complémentaire du bleu, il révèle la passion. Mais également l'égoïsme et l'action.

Vert. Complémentaire du rouge, il exprime la réceptivité. Calme. Régénération et croissance, élan. Le végétal et la vitalité ardente. Tout aussi bien que la lascivité. L'estomac, le foie. Les eaux.

Indigo. Méditation. Expérience. Savoir...

Brun. Isolement. Discrétion...

Rose. Chair. Humain...

Or. Perfection intellectuelle, éthique et puissance matérielle...

Argent. Imagination fiévreuse.

Blanc ivoire enfin. La cause intelligible. Soleil. Puissance psychique. Le savoir complet. Les énergies supra-luminales.




V - 9 - VALEUR EXPRESSIVE

DES PSYCHODRAMES SYMBOLIQUES


Les psychodrames influencent autant que l'intellectualité et la sensibilité sont aiguisées, cultivées. L'intelligence d'ouverture au réel expérimental progresse par « chocs » émotionnels. Le psychodrame est un instrument relativement facile pour provoquer le déclic d'un éveil conscientiel intellectuel rationnel et intuitionnel, par des rapprochements analogiques et des expériences imaginatives. Il invite à la recherche personnelle de sa propre identité. Il ouvre de nouveaux horizons cognitifs et sert à aller plus loin dans l'investigation de la vérité.

La méthode. Tout psychodrame symbolique comprend deux paliers principaux sur l'itinéraire de ce voyage-révélation à soi-même d'abord. D'abord la descente aux enfers du mal-être à fin de s'auto-dégager des limites superficielles qui diminuent l'individu et l'enchaînent aux contradictions. Puis la remontée, la marche ascensionnelle vers le centre de soi-même, vers l'identité retrouvée et l'assurance définitive d'être cause de soi... Du cercle au centre, à la verticale.

La surrection émotionnelle éveille à une triple prise de conscience. D'abord la conscience d'être une unité autonome, affranchie et libre. Puis d'être conscience solidaire, solidaire de tous les existants de toute nature. Et enfin d'être un maillon de la chaîne des constructeurs universels que rien ne pourra rompre. Cette dernière prise de conscience se réalise après l'épreuve ultime, le passage de la « mort » à la vie, toute régénération accomplie. A ce moment-là, on renaît dans/vers un monde où tout a un sens et une finalité, où tout est sens et finalité... Pleine clarté.

                                                                                                                                  



LIENS et AXES de RECHERCHE pour aller plus loin
 




Poètes et chercheurs contemporains impliqués
dans la recherche symbolique et mythologique :



Raymond Queneau et son encyclopédie des sciences inéxactes,

                                                                                                                                   

 

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